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Amendement | Vote / Lien | Décision | Résumé |
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AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000010
Dossier : 10
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Rejeté
19/02/2025
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Les fraudes aux allocations familiales étaient évaluées à 400 millions d’euros en 2023. L’on peut espérer que la simplification élaborée par cette proposition de loi, si elle est adoptée, empêchera certains fraudeurs qui bénéficiaient des multiples conditions d’attribution de contourner la loi et de passer à l’acte. Cependant, il est probable que les fraudeurs ne disparaîtront pas pour autant. Pour combattre efficacement la fraude à l’allocation familiale universelle, il est nécessaire de mettre en œuvre, dès maintenant, des mesures concrètes et dissuasives. Ainsi, l’arrêt immédiat du versement des allocations aux fraudeurs confirmés, accompagné de l’obligation de rembourser les sommes perçues de manière indue, représenterait une étape importante. De plus, en cas de récidive, le bénéficiaire serait privé de son droit à l’allocation pour cinq ans, et cette privation deviendrait définitive en cas de deuxième récidive. Ces mesures serviraient non seulement à sanctionner les comportements frauduleux, mais aussi à dissuader toute tentative future, en montrant la fermeté des institutions face à de tels actes. La lutte contre la fraude est une priorité et doit être intensifiée. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000014
Dossier : 14
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Adopté
19/02/2025
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Cet amendement d’appel des députés socialistes et apparentés vise à ne pas fixer à 70 euros le montant des allocations familiales par enfant, ce quel que soit le niveau de revenus, et ainsi à protéger les familles les plus modestes ; tout en conservant l’ouverture du droit aux allocations familiales dès le 1er enfant. Une telle « forfaitisation » du calcul des allocations familiales risque en effet de réduire le montant versé aux plus modestes. Par exemple, une famille composée de 3 enfants de 14 ans, de 11 ans et de 8 ans, dont les parents ont des revenus chacun équivalents à 0,5 SMIC (ressources totales égales à 1 SMIC), bénéficie en moyenne par mois de 324 euros d’allocations familiales, et de 71 euros de majoration pour âge, soit un total de 395 euros par mois. En appliquant la réforme proposée par la proposition de loi objet de la présente note, une même famille voyant ces 3 enfants naître après la promulgation de la proposition de loi ne bénéficierait plus que de 210 euros par mois d’allocations familiales (3 x 70 euros), soit une division par 1,9 des montant versés. Cette forte réduction des allocations familiales pénalisant les familles plus modestes n’est pas acceptable pour notre groupe. En outre, elle nierait le rôle des allocations familiales dans la réduction des écarts de revenus entre ménages. En effet, les allocations familiales réduisent de 2 points le taux de pauvreté, et sont à ce titre une des prestations sociales les plus efficaces pour réduire la pauvreté (RSA : -0,4 point, prime d’activité : -1,1 point / source : Cour des comptes). Cet amendement conserve l’ouverture du droit aux allocations familiales dès le 1er enfant, que nous soutenons, afin de soutenir notamment les familles monoparentales modestes. Les députés socialistes et apparentés appellent plus largement à une réforme globale des prestations familiales, qui de par leur mode de calcul génère des effets de seuil et ne sont pas ouvertes dès le premier enfant. Pour contourner l’article 40 de la Constitution, les députés socialistes et apparentés sont contraints à rédiger cet amendement « d’appel » qui ne modifie pas le code de la sécurité sociale, et n’a donc pas de portée juridique contraignante. Ils rappellent néanmoins leur attachement à réformer rapidement les allocations familiales afin de poursuivre les objectifs ici énoncés. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000015
Dossier : 15
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Tombé
19/02/2025
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Le versement des allocations familiales a pour objectif de consolider la communauté nationale en aidant les familles à assumer au mieux la charge de leurs enfants. Les allocations familiales peuvent parfois constituer des incitations alléchantes pour ceux qui viennent en France dans le but de bénéficier de manière indue de la solidarité nationale. Pourtant, comme le rappelle l’exposé des motifs de cette proposition de loi, beaucoup de familles françaises peinent déjà à avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent, notamment pour des raisons financières. Afin de pouvoir accompagner les familles françaises en veillant à ce que l’argent ne soit pas un obstacle à leur désir d’enfant, il est nécessaire que les prestations familiales leur soient distribuées en priorité. Le présent amendement vise donc à réserver les allocations familiales aux personnes de nationalité française ou à un ménage dont l’un des deux parents est de nationalité française. Cette mesure permettra de renouer avec l’objectif initial de la politique familiale française et nous donnera la possibilité de réaliser des économies substantielles à cette époque d’incertitudes budgétaires. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000018
Dossier : 18
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Tombé
19/02/2025
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Ceci est un amendement de rédaction afin d’éviter toute interprétation erronée de ce dispositif en précisant que l’allocation est versée pour chaque enfant à charge, chaque mois. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000022
Dossier : 22
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Tombé
19/02/2025
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Il revient au pouvoir règlementaire de fixer le montant de l’allocation familiale versée dès le premier enfant. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000024
Dossier : 24
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Rejeté
19/02/2025
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Cet amendement demande au Gouvernement un rapport sur l’opportunité de fusionner l’ensemble des prestations familiales (allocations familiales, allocation forfaitaire, complément familial, allocation de soutien familial, prestations liées à la naissance et à l’accueil de la petite enfance et les prestations à affectation spéciale) en une prestation unique afin de limiter les démarches administratives, coûteuses en temps et en |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000026
Dossier : 26
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Rejeté
19/02/2025
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Depuis près d’une quinzaine d’années, la politique familiale française ne permet plus de répondre aux défis du XXIe siècle. Un constat inquiétant qui fait d’ailleurs l’objet de plusieurs rapports et dont pourtant, les solutions adoptées ne semblent pas en adéquation avec les réels besoins de la société. En cause notamment, les mesures adoptées sous la présidence de François Hollande comme la fin de l’universalité des allocations familiales ou encore la baisse du plafond du quotient familial dont les conséquences indiquent une baisse continue du taux de natalité de 2,1 enfants par femme en 2012 à 1,68 en 2023. Bien que la politique familiale ne dépende pas exclusivement des allocations familiales affectées, celles-ci restent un élément pris en considération pour les familles. Or les dépenses publiques liées à la politique familiale continuent d’augmenter malgré une chute réelle de la natalité. En effet, les montants cumulés des allocations familiales (AF) et allocations de rentrée scolaire (ARS) sont passés de 14,7 milliards d’euros en 2019 à 15,4 milliards en 2023. Dans le contexte budgétaire actuel, l’évaluation concrète de la politique familiale française doit être posée. Aussi face aux résultats de l’actuelle politique familiale, il est proposé une demande de rapport sur l’opportunité du rétablissement de l’universalité des allocations familiales et d’un conditionnement de ce versement à partir du 3e enfant, à un certain seuil de revenus. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000028
Dossier : 28
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Tombé
19/02/2025
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Amendement rédactionnel visant à préciser que l’allocation est versée mensuellement par enfant à charge. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000003
Dossier : 3
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Adopté
19/02/2025
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Le présent amendement vise la remise d’un rapport étudiant le coût et l’impact d’une réforme des allocations familiales réellement universelles et versées à chaque enfant, sans occasionner une diminution du montant des allocations pour les familles dites « nombreuses ». La politique familiale se doit de permettre aux femmes et aux couples les moyens de satisfaire leur libre-choix de devenir parents en ne laissant pas les contraintes budgétaires décider à leur place, de pouvoir élever leur enfant dans de bonnes conditions, et d’assurer à chaque enfant une prise en charge des soins nécessaires à son bien-être dans une démarche de droits universels. Pour ces raisons, le groupe parlementaire LFI-NFP défend le versement des allocations familiales universelles dès le premier enfant, car la question de la prise en charge des frais liés à l’existence de chaque enfant est une condition de leur égalité. Cependant, l’équilibre général de cette proposition de loi, élaborée à enveloppe budgétaire constante, comporte des baisses de droits existants pour financer un droit nouveau : en l’état, le texte suppose que le versement dès le premier enfant qui profiterait à une famille monoparentale précaire avec un enfant à charge, se fasse aux dépens d’une famille nombreuse populaire, qui verrait ses allocations familiales baisser. En outre, la suppression de la majoration de l’allocation à partir de 14 ans résulte en une baisse des droits pour les fratries d’adolescents : il n’échappe à personne qu’un enfant qui grandit est un enfant dont les besoins augmentent et se doivent d’être satisfaits. Pour finir, évoluer vers une politique familiale davantage égalitaire et garantissant un socle de droits universels et renforcés à chaque enfant suppose une remise à plat de son volet fiscal, laquelle passe inévitablement par la réforme du quotient familial. Malgré l’abaissement du plafonnement, ce dispositif demeure injuste et inégalitaire. Pour ces raisons, le présent amendement sollicite l’étude approfondie d’une réforme des allocations familiales universelles, revalorisées et versées à chaque enfant, sans occasionner les pertes de droits qu’implique le présent texte, ainsi que l’opportunité de la financer par une réforme du quotient familial. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000030
Dossier : 30
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Tombé
19/02/2025
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Le rétablissement des allocations familiales est également une demande du groupe Droite Républicaine, une mesure initialement contenue dans la proposition de loi. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000031
Dossier : 31
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Adopté
19/02/2025
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Sous amendement de la rapporteure. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000009
Dossier : 9
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Rejeté
19/02/2025
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La réforme des allocations familiales vers une allocation universelle au premier enfant ne peut s’envisager sans des conséquences importantes, tant au niveau social que financier, sur les familles et sur le budget de l’État. Si les initiateurs de cette proposition de loi estiment que le coût net de la réforme sera neutre à terme, il est nécessaire de laisser au Parlement la possibilité de s’en assurer grâce à un suivi et une évaluation. Cet amendement propose donc que le Gouvernement remette annuellement au Parlement un rapport évaluant les conséquences sociales et financières de l’ouverture de droit à une allocation familiale universelle d’un montant unique dès le premier enfant à charge. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000017
Dossier : 17
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Non renseignée
Date inconnue
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Ceci est un amendement de rédaction afin d’éviter toute interprétation erronée de ce dispositif en précisant la mensualisation des allocations. |
AMANR5L17PO420120B0839P0D1N000029
Dossier : 29
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Non renseignée
Date inconnue
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Le rétablissement des allocations familiales est également une demande du groupe Droite Républicaine, une mesure initialement contenue dans la proposition de loi. |