proposition de loi visant à accorder le versement des allocations familiales dès le premier enfant

Votes

Amendements

Amendement Vote / Lien Décision Résumé
Voir le PDF
Adopté 28/05/2025

Cet amendement des députés socialistes et apparentés vise à remettre un rapport au Parlement étudiant le coût et l’impact d’une réforme des allocations familiales réellement universelles et versées à chaque enfant, sans occasionner une diminution du montant des allocations pour les familles dites « nombreuses ».

Outre l’accessibilité à partir du 2e enfant, notre système d’allocations familiales est largement perfectible : effets de seuil des montants liés à la prise en compte des ressources, majoration des montants liés à l’âge, non-universalité, etc.

Nous proposons donc par la remise d’un rapport au Parlement pour répondre à ces imperfections et ouvrir une réflexion plus large sur notre système d’allocations familiales. 

Ce rapport pourrait ainsi tracer les contours d’une réforme garantissant l’universalité de leur accès, ainsi que la progressivité des montants avec l’âge des enfants et le revenu.

Il tracera également les pistes du financement d’une telle réforme.

Tel est l’objet du présent amendement.

Voir le PDF
Tombé 28/05/2025

Le présent amendement vise la remise d’un rapport étudiant le coût et l’impact d’une réforme des allocations familiales réellement universelles et versées à chaque enfant, sans occasionner une diminution du montant des allocations pour les familles dites « nombreuses ».

La politique familiale se doit de garantir aux femmes et aux couples les moyens de satisfaire leur libre-choix de devenir parents sans laisser les contraintes budgétaires décider à leur place, de pouvoir élever leur enfant dans de bonnes conditions, et d’assurer à chaque enfant une prise en charge des soins nécessaires à son bien-être dans une démarche de droits universels. Pour ces raisons, le groupe parlementaire LFI-NFP défend le versement des allocations familiales réellement universelles.

Or, le versement dès le premier enfant, sans aucune précision supplémentaire sur les modalités – notamment réglementaires – de sa mise en œuvre, peut faire des perdants. Ainsi, la proposition de loi inscrite à la niche parlementaire du groupe Démocrates en 2025 visait un versement dès le premier enfant, opéré à enveloppe budgétaire constante et impliquait une perte significative de revenus pour les familles nombreuses des classes populaires.

Pour finir, évoluer vers une politique familiale davantage égalitaire et garantissant un socle de droits universels et renforcés à chaque enfant suppose une remise à plat de son volet fiscal, laquelle passe inévitablement par la réforme du quotient familial. Malgré l’abaissement du plafonnement, ce dispositif demeure injuste et inégalitaire.

Pour ces raisons, le présent amendement sollicite l’étude approfondie d’une réforme des allocations familiales universelles, revalorisées et versées à chaque enfant, sans occasionner de pertes de droits existants, ainsi que l’opportunité de la financer par une réforme du quotient familial.

Cette demande de rapport avait été adoptée par la commission des affaires sociales le 19 février 2025, lors de l’examen de la proposition de loi visant à simplifier et réorienter la politique familiale vers le premier enfant (n° 839). 

Voir le PDF
Non soutenu 28/05/2025

Pour limiter l’impact budgétaire de l’extension des allocations familiales dès le premier enfant,
cet amendement propose une mise en œuvre progressive, en commençant par les territoires
ruraux, insulaires et montagneux, où la précarité des familles est la plus marquée. Cette
progressivité permettra de mieux maîtriser les coûts tout en répondant aux besoins les plus
urgents, sans engendrer de nouvelles charges financières immédiates.

Voir le PDF
Adopté 28/05/2025

L’extension des allocations familiales dès le premier enfant vise à réduire la pauvreté infantile, mais ses effets doivent être évalués pour ajuster les politiques publiques. Cet amendement propose que la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF) inclue dans son rapport annuel des données sur l’impact de cette mesure sur la précarité des familles, dans le cadre de ses obligations existantes, afin d’assurer un suivi sans engendrer de nouvelles dépenses.

Voir le PDF
Rejeté 28/05/2025

Le versement des allocations familiales a pour objectif de consolider la communauté nationale en aidant les familles à assumer au mieux la charge de leurs enfants. Les allocations familiales peuvent parfois constituer des incitations alléchantes pour ceux qui viennent en France dans le but de bénéficier de manière indue de la solidarité nationale. Pourtant, comme le rappelle l’exposé des motifs de cette proposition de loi, beaucoup de familles françaises peinent déjà à avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent, notamment pour des raisons financières. Afin de pouvoir accompagner les familles françaises en veillant à ce que l’argent ne soit pas un obstacle à leur désir d’enfant, il est nécessaire que les prestations familiales leur soient distribuées en priorité.

Le présent amendement vise donc à réserver les allocations familiales aux personnes de nationalité française ou à un ménage dont l’un des deux parents est de nationalité française. Cette mesure permettra de renouer avec l’objectif initial de la politique familiale française et nous donnera la possibilité de réaliser des économies substantielles à cette époque d’incertitudes budgétaires.

Voir le PDF
Retiré 28/05/2025

Conformément à la proposition qui a été faite par voie d'amendement plus tôt lors de l'examen de cette proposition de loi, ce nouvel amendement vise à réaffirmer le principe d'universalité dès le titre du texte et à préciser que le versement de l'allocation dès le premier enfant est en réalité une extension de ce principe. 

Voir le PDF
Rejeté 28/05/2025

Cet amendement vise à privilégier une demande de rapport, plus complète, à l'instauration immédiate de l'extension du versement des allocations familiales  dès le premier enfant.

Il s'inspire de la demande de rapport qui avait été travaillée en commission des Affaires sociales sur la proposition de loi d'Anne Bergantz visant à simplifier et réorienter la politique familiale vers le premier enfant.