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Amendement | Vote / Lien | Décision | Résumé |
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AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000001
Dossier : 1
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Adopté
18/06/2025
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Cet amendement des députés socialistes et apparentés vise à supprimer cet article 3 qui augmente le montant maximal de la réduction d’impôt résultant de l’application du quotient familial. Cette mesure serait en effet profondément inefficace et injuste. Tout d’abord, les principales raisons expliquant la baisse de la natalité sont assez éloignées des propositions de l’extrême-droite, et notamment de cet article 3 de la proposition de loi ici examinée. En effet, dans un récent sondage pour Les Échos et l’Institut Montaigne [1] :
Il n’est donc pas fait mention du relèvement du quotient familial. La mesure ici proposée semble donc inefficace. Ensuite, la mesure serait profondément injuste. En effet, outre son coût, elle profiterait uniquement aux ménages les plus aisés : selon des simulations réalisées sur Leximpact, seuls les ménages situés dans les 9e et 10e derniers déciles (soit les 20 % de la population les plus aisés) seraient les gagnants d’une telle réforme. Pour ces ménages, le gain annuel serait ainsi de 1 000 euros. Nous croyons que ces ménages – gagnant entre 4,5 SMIC et 6 SMIC mensuels – n’ont pas besoin d’un tel cadeau fiscal. Pour toutes ces raisons, nous proposons de supprimer cet article 3 inefficace et injuste. Tel est l’objet du présent amendement. * [1] Source : « Les Français et la natalité », sondage ELABE pour Les Échos et l’Institut Montaigne, février 2024. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000010
Dossier : 10
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Adopté
18/06/2025
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Les auteurs de cet amendement ne jugent pas opportun l’augmentation du plafond du quotient familial qui, en favorisant uniquement les foyers les plus aisés, va à l’encontre du souci de justice distributive propre au quotient familial. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000011
Dossier : 11
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Rejeté
18/06/2025
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Depuis près d’une quinzaine d’années, la politique familiale française ne permet plus de répondre aux défis du XXIe siècle. Un constat inquiétant qui fait d’ailleurs l’objet de plusieurs rapports et dont pourtant, les solutions adoptées ne semblent pas en adéquation avec les réels besoins de la société. En cause notamment, les mesures adoptées sous la présidence de François Hollande comme la fin de l’universalité des allocations familiales ou encore la baisse du plafond du quotient familial dont les conséquences indiquent une baisse continue du taux de natalité de 2,1 enfants par femme en 2012 à 1,68 en 2023. Bien que la politique familiale ne dépende pas exclusivement des allocations familiales affectées, celles-ci restent un élément pris en considération pour les familles. Or les dépenses publiques liées à la politique familiale continuent d’augmenter malgré une chute réelle de la natalité. En effet, les montants cumulés des allocations familiales (AF) et allocations de rentrée scolaire (ARS) sont passés de 14,7 milliards d’euros en 2019 à 15,4 milliards en 2023. Dans le contexte budgétaire actuel, l’évaluation concrète de la politique familiale française doit être posée. Aussi face aux résultats de l’actuelle politique familiale, il est proposé une fois l’universalité des allocations familiales rétablie, de conditionner de ce versement à partir du 3e enfant, à un certain seuil de revenus. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000012
Dossier : 12
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Rejeté
18/06/2025
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Amendement de repli Tout en réaffirmant notre attachement au principe de préférence nationale dans l’accès aux prestations sociales, cet amendement constitue un repli pragmatique. Il vise donc à réserver le bénéfice des allocations familiales aux foyers dont au moins l’un des parents contribue effectivement à la solidarité nationale, à travers le paiement de la contribution sociale généralisée (CSG). Il s’inscrit dans une logique de justice sociale et de bon usage des fonds publics, en recentrant le dispositif sur les familles qui participent à l’effort collectif, dans un contexte de contrainte budgétaire. Il valorise également le principe de réciprocité entre droits et devoirs, en affirmant que les prestations financées par la solidarité nationale doivent revenir prioritairement à ceux qui y contribuent, tout en garantissant la protection des familles françaises les plus modestes. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000013
Dossier : 13
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Rejeté
18/06/2025
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Le versement des allocations familiales a pour objectif de consolider la communauté nationale en aidant les familles à assumer au mieux la charge de leurs enfants. Les allocations familiales peuvent parfois constituer des incitations alléchantes pour ceux qui viennent en France dans le but de bénéficier de manière indue de la solidarité nationale. Pourtant, comme le rappelle l’exposé des motifs de cette proposition de loi, beaucoup de familles françaises peinent déjà à avoir le nombre d’enfants qu’elles désirent, notamment pour des raisons financières. Afin de pouvoir accompagner les familles françaises en veillant à ce que l’argent ne soit pas un obstacle à leur désir d’enfant, il est nécessaire que les prestations familiales leur soient distribuées en priorité. Le présent amendement vise donc à réserver les allocations familiales aux personnes de nationalité française ou à un ménage dont l’un des deux parents est de nationalité française. Cette mesure permettra de renouer avec l’objectif initial de la politique familiale française et nous donnera la possibilité de réaliser des économies substantielles à cette époque d’incertitudes budgétaires. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000014
Dossier : 14
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Adopté
18/06/2025
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Les femmes en France expriment en moyenne le souhait d’avoir environ 2,3 enfants, tandis que la fécondité réelle, mesurée par l’indice conjoncturel, est tombée à 1,68 en 2023, illustrant un écart préoccupant entre aspirations familiales et réalités vécues. Or, dans une étude menée en 2023 auprès de 3 000 familles, l’Observatoire des familles de l’UNAF a mis à jour l’importance des conditions financières et matérielles pour permettre l’arrivée d’enfants : avoir un logement adapté (54 %) et avoir des ressources suffisantes (48 %). L’étude révèle également que 21 % des parents auraient préféré avoir leur premier enfant plus tôt. Aussi les mesures de la présente proposition de loi vont-elles dans le bon sens. Il convient de mettre en place un rapport d’évaluation régulier afin de mesurer l’impact de ces choix politiques forts, en suivant un indicateur essentiel : l’écart entre le désir d’enfant exprimé par les familles et leur fécondité réelle. C’est l’objet de cet amendement. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000015
Dossier : 15
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Rejeté
18/06/2025
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Cet amendement demande au Gouvernement un rapport sur l’opportunité de fusionner l’ensemble des prestations familiales (allocations familiales, allocation forfaitaire, complément familial, allocation de soutien familial, prestations liées à la naissance et à l’accueil de la petite enfance et les prestations à affectation spéciale) en une prestation unique afin de limiter les démarches administratives, coûteuses en temps et en énergie, que doivent effectuer les familles. Il s’agirait également d’un moyen pour lutter contre le non-recours aux droits. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000016
Dossier : 16
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Adopté
18/06/2025
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Cet amendement du groupe La France Insoumise – Nouveau Front Populaire propose la suppression de l’article 3 de la présente proposition de loi, qui vise la revalorisation du quotient familial. Instauré en 1945, le quotient familial est une spécificité française particulièrement inégalitaire car il ne bénéficie pas aux familles les plus modestes et non imposables, et son avantage fiscal est très concentré au bénéfice des foyers disposant des revenus les plus élevés. Malgré son plafonnement, le quotient familial continue de favoriser les ménages les plus aisés : le plafond ne concerne que relativement peu de contribuables, et il ne modifie en rien l’inégale répartition de l’avantage en dessous du plafond. Selon une note de la DG Trésor publiée en février 2025, le montant des prestations versées au titre d’un enfant aux familles les plus modestes est au final équivalent à l’avantage fiscal tiré par les familles plus aisées grâce au quotient familial. En revalorisant de manière significative le montant du quotient familial, le groupe UDR propose un dispositif calibré pour les plus riches. Selon une simulation Leximpact, la réévaluation du plafond représente une perte de recettes fiscales d’environ 3 milliards d’euros dont plus des deux tiers seraient captés par les 9e et 10e déciles. La France Insoumise, qui propose de remplacer l’injuste quotient familial fiscal actuel par un crédit d’impôt par enfant que pourraient toucher toutes les familles, exige la suppression de cet article défendu par l’extrême droite au service des plus riches. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000002
Dossier : 2
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Rejeté
18/06/2025
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Depuis près d’une quinzaine d’années, la politique familiale française ne permet plus de répondre aux défis du XXIe siècle. Un constat inquiétant qui fait d’ailleurs l’objet de plusieurs rapports et dont pourtant, les solutions adoptées ne semblent pas en adéquation avec les réels besoins de la société. En cause notamment, les mesures adoptées sous la présidence de François Hollande comme la fin de l’universalité des allocations familiales ou encore la baisse du plafond du quotient familial dont les conséquences indiquent une baisse continue du taux de natalité de 2,1 enfants par femme en 2012 à 1,68 en 2023. Bien que la politique familiale ne dépende pas exclusivement des allocations familiales affectées, celles-ci restent un élément pris en considération pour les familles. Or les dépenses publiques liées à la politique familiale continuent d’augmenter malgré une chute réelle de la natalité. En effet, les montants cumulés des allocations familiales (AF) et allocations de rentrée scolaire (ARS) sont passés de 14,7 milliards d’euros en 2019 à 15,4 milliards en 2023.Dans le contexte budgétaire actuel, l’évaluation concrète de la politique familiale française doit être posée. Aussi face aux résultats de l’actuelle politique familiale, il est proposé une demande de rapport sur l’opportunité du rétablissement de l’universalité des allocations familiales et d’un conditionnement de ce versement à partir du 3e enfant, à un certain seuil de revenus. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000007
Dossier : 7
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Retiré
18/06/2025
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Afin d’encourager et de soutenir les familles, cet amendement propose de relever significativement le plafonnement général du quotient familial. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000009
Dossier : 9
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Rejeté
18/06/2025
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Le nombre de naissances en France est en constante diminution : alors qu’il était de 818 000 en 2014, nous n’avons connu que 663 000 naissances en 2024. Cette baisse a des conséquences sur l’équilibre de notre modèle social, la vitalité du marché du travail ou nos services publics. La politique familiale est censée répondre à cette nécessité de relance du nombre de naissances, par l’incitation sans ajouter aucune contrainte. Les personnes en couple et en âge de procréer, entre 18 et 44 ans, déclaraient en 2023 souhaiter dans l’idéal 2,27 enfants. Pourtant, l’indice de fécondité en 2024 est de 1,62. Il existe donc une différence entre le souhait d’avoir un enfant et les choix faits par les Français. Cette proposition de loi est donc bienvenue, et le groupe Droite Républicaine en partage pleinement les objectifs. Cependant, elle figure en dernière position de la niche du groupe UDR. Par conséquent, ses chances d’être examinée en séance publique sont minces. Cet amendement des députés du groupe Droite Républicaine vise à réécrire l’article 1er pour envoyer un signal au Gouvernement. Comme dans le cadre de précédentes niches parlementaires, notamment celle du groupe Modem, il est proposé de réaffirmer la volonté du Parlement de rétablir l’universalité des allocations familiales, mise à mal sous le quinquennat de François Hollande. Il s’agit de la suppression de toute condition de ressources pour y bénéficier. Il est également proposé de se fixer pour objectif d’ouvrir les allocations familiales à partir du premier enfant à charge, et de revaloriser le quotient familial. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000003
Dossier : 3
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Non renseignée
Date inconnue
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Selon une enquête réalisée par l’Unaf (Union nationale des associations familiales) auprès de 11 000 familles, le logement constitue un frein à la concrétisation d’un désir d’enfant pour 34 % des Français. Cet amendement instaure donc un prêt bonifié à 2 % pour les crédits immobiliers portant sur l’achat d’une résidence principale pour toute famille à partir de deux enfants, pour les primo accédants ou secundo accédants, sans conditions de revenus. Parce que l’arrivée d’un enfant peut nécessiter l’achat d’un véhicule plus grand, et que cela représente un coût particulièrement important, il met également en place un prêt à taux zéro pour l’achat d’un véhicule familial peu polluant, neuf, pour toute famille ayant au moins deux enfants, sans condition de ressources. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000005
Dossier : 5
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Non renseignée
Date inconnue
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Les frais engagés pour la garde des enfants constituent un sujet de préoccupation important pour les parents. Les femmes doivent bien souvent arbitrer entre la reprise d’une activité et des frais de garde très importants, peu compensés quand elles travaillent, et qui s’additionnent avec les frais propres aux enfants. Depuis 2023, la garde d’enfants de moins de six ans hors du domicile (crèche, garderie) ouvre droit à une déduction d’impôt de 50 % dans la limite de 3 500 euros par enfant et par an, contre 2 300 euros auparavant. Cet amendement propose de relever ce crédit d’impôt pour garde d’enfants de 3 500 à 5 000 euros. Cette mesure serait une aide et une marque de reconnaissance envers les familles, et participerait à la lutte pour l’égalité des sexes. De plus, l’argent non dépensé pour la garde des enfants participerait à augmenter le pouvoir d’achat des familles, notamment au profit des classes moyennes à qui l’on demande en permanence des efforts toujours plus conséquents. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000006
Dossier : 6
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Non renseignée
Date inconnue
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Actuellement, la garde d’enfants de plus de six ans permet de bénéficier d’un crédit d’impôt uniquement si l’enfant est gardé à domicile. Or, de nombreux parents n'ont pas d'autres solutions que de faire garder leurs enfants à l'extérieur de leur domicile (centre de loisirs..) Cet amendement étend donc le bénéfice de cette déduction fiscale pour les enfants jusqu'à l'âge de dix ans, et ce même lorsqu’ils sont gardés hors du domicile. |
AMANR5L17PO420120B1412P0D1N000008
Dossier : 8
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Non renseignée
Date inconnue
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Cet amendement vise à étendre le crédit d’impôt relatif aux frais de garde d’enfants jusqu'au 12 ans de l'enfant. En effet, après 6 ans, les enfants ne sont toujours pas autonomes et les parents ont toujours des frais de garde conséquents. |