Cet amendement propose d’étendre le public cible de cette proposition de loi aux jeunes dès 12 ans, âge de leur entrée au collège, en abaissant l’âge minimal d’accès aux formations en premiers secours en santé mentale, sans ajouter de charges supplémentaires à l’Etat.

Les données disponibles montrent que les troubles de santé mentale, tels que l’anxiété et la dépression, commencent souvent à se manifester dès l’adolescence, entre 11 et 15 ans. Une sensibilisation précoce aux enjeux de santé mentale, adaptée aux besoins de cette tranche d’âge, permettrait d’optimiser l’impact des initiatives éducatives en faveur du bien-être mental.

Cette modification s’inscrit dans une démarche d’utilisation des moyens existants, en intégrant les jeunes dès le collège aux programmes déjà prévus, sans entraîner de charge financière supplémentaire. En permettant un accès élargi dans le cadre des ressources disponibles, cette mesure renforce la pertinence éducative de l’action publique et contribue à une meilleure prévention des troubles mentaux à long terme.

L’inclusion des jeunes dès 12 ans permet également de répondre aux besoins spécifiques liés aux bouleversements de cet âge (puberté, pression scolaire accrue, influence des pairs), période clé pour développer des compétences de gestion émotionnelle et de stress. Cette approche contribuerait à réduire les risques de comportements problématiques à l’adolescence et à améliorer leur santé mentale à l’âge adulte.