proposition de loi qui prévoit déjà que l’infirmier puisse, dans le cadre de cette consultation infirmière, prendre des décisions en prescrivant des examens complémentaires

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Le présent amendement a été travaillé avec le CEFIEC (comité d’entente des formations infirmières et cadres), le CNPibode (collège national professionnel des infirmiers de bloc opératoire diplômé d’État), le CIP (collège des infirmières puéricultrices) et le SNIBO (syndicat national des infirmiers de bloc opératoire). 


Il précise la possibilité, pour un infirmier, de réaliser des actes invasifs dans le cadre d’une consultation infirmière. 


Cette mesure complète la proposition de loi qui prévoit déjà que l’infirmier puisse, dans le cadre de cette consultation infirmière, prendre des décisions en prescrivant des examens complémentaires. En l’état, la loi autorise l’infirmier à décider d’un bilan sanguin par une prise de sang mais elle ne lui autorise pas à pratiquer des sutures cutanées pour des petites plaies. 


Cet ajout est d’autant plus utile que les infirmiers spécialisés possèdent d’ores et déjà des compétences approfondies pour réaliser des gestes techniques, à l’instar des IBODE qui réalisent des installations chirurgicales seuls ainsi que des sutures en fin d’intervention, ou encore les puéricultrices qui peuvent poser une sonde gastrique aux enfants. 


Ces actes sont aujourd’hui pratiqués par ces infirmiers spécialisés sans que les médecins ne les prescrivent, ce qui démontre la capacité des infirmiers à réaliser certains actes techniques vulnérants sur la base de leur propre diagnostic.


La liste de ces actes techniques serait fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et de la sécurité sociale.