proposition de loi transpartisane co-signée par des députés issus de l’ensemble des groupes parlementaires ainsi que des non-inscrits de notre Assemblée, a été déposée à ce sujet en décembre 2024

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La problématique de la désertification médicale concerne l’absence de soignants dans des zones carencées, mais également des équipements permettant de dispenser des soins adaptés et de qualité.
 
 Le présent amendement vise ainsi à garantir la présence, dans chaque région, d’un dispositif de tomographie par émission de positons à usage médical. Une proposition de loi transpartisane co-signée par des députés issus de l’ensemble des groupes parlementaires ainsi que des non-inscrits de notre Assemblée, a été déposée à ce sujet en décembre 2024.
 
Il est à ce titre important de souligner que la Corse est la dernière région Française à ne pas disposer de cette technologie équipant les PetScan, pourtant essentielle en matière de détection de pathologies complexes telles que les cancers, maladies neurodégénératives ou endocriniennes, dont un diagnostic précoce augmente significativement les chances d’évolution favorable, par la mise en place notamment de traitements adaptés et d’un suivi plus efficient. 
 
Dans le respect de la PPL précitée, le présent amendement entend également garantir à terme que chaque région soit dotée d’un accélérateur à particules de type Cyclotron, outil indispensable à la production des isotopes utilisés lors des examens d’imagerie via la technologie TEP.

Pour rappel, en 2022, 25,5 % des décès ont été répertoriés comme consécutifs au développement d’une tumeur, faisant des décès par cancer la première cause de mortalité en France, les maladies cardio-neurovasculaires (comme l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral (AVC) et l’insuffisance cardiaque), en étant la deuxième cause avec 20,8 % des décès.
 
En Corse, environ 1 800 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque année, pour 843 décès liés à cette maladie en 2023 ; la prise en charge des malades justifiant quant à elle près de
18 000 déplacements médicaux annuels de patients corses vers le continent.
 
Dans la continuité de la mise en place du premier cycle de médecine à l’Université de Corse et de l’adoption de la proposition de Loi visant à garantir l’installation d’un CHU sur l’île, il est ainsi proposé de permettre à nos concitoyens insulaires de combler ultérieurement le retard actuellement constaté en matière d’accès aux soins en Corse, corrigeant ainsi une injustice territoriale majeure
 
Une solution qui permettra de lutter contre le renoncement aux soins mais également de diminuer  le coût important actuellement assumé par l’Assurance Maladie en matière de prise en charge du déplacement des malades insulaires, contraints de partir sur le continent pour bénéficier de protocoles adaptés à leur état de santé.


Les II et au III du présent article permettront d’établir un calendrier de déploiement de ces dispositifs à des horizons prévisibles et raisonnables.