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Amendement | Vote / Lien | Décision | Résumé |
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AMANR5L17PO419610B0463P0D1N000403
Dossier : 403
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Non renseignée
Date inconnue
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Depuis plus de vingt ans, la filière hydroélectrique française est pénalisée par une incertitude juridique durable liée à la mise en concurrence des concessions exigée par la Commission européenne. Cette situation bloque les investissements et désorganise la filière. L’article 21 de la présente proposition de loi ouvre la voie à une expérimentation du régime d’autorisation pour certaines concessions échues. Ce dispositif mérite d’être complété par une alternative pleinement publique : l’expérimentation d’un passage en quasi-régie, c’est-à-dire la gestion directe par une entité contrôlée par l’État, conformément au droit de la commande publique. Le présent amendement du groupe Écologiste et Social vise donc à ajouter un nouvel article après l’article 21 pour autoriser l’expérimentation de ce second modèle. Le groupe Écologiste et Social considère que cette voie doit être pleinement explorée, en parallèle de celle des autorisations, pour permettre une évaluation objective, fondée sur des critères de performance économique, écologique et démocratique. La quasi-régie permet de garantir l’unité du parc hydraulique, d’éviter la fragmentation de la gestion des barrages, de préserver la ressource en eau comme bien commun, et d’assurer une gouvernance publique cohérente, transparente et tournée vers l’intérêt général. Dans un contexte de transition énergétique accélérée et de tensions croissantes sur la ressource en eau, il est nécessaire de tester, à droit constant, plusieurs modèles d’organisation afin de fonder les choix futurs sur une base pragmatique. Cette double expérimentation permettrait de sortir de l’ornière juridique et politique qui paralyse la filière. |